samedi 3 décembre 2011

Massimo Berruti









"Les Lashkars" © Massimo Berruti


De janvier à avril 2011, Massimo Berruti a séjourné dans la vallée du Swat à la frontière nord du Pakistan, non loin de l'Afghanistan. Là, il a photographié les Lashkars, milices civiles Pachtounes qui se tiennent en première ligne face à la menace des talibans. 


Massimo Berruti a 31 ans, il est italien et fait partie de l'agence photo VU. 


http://www.agencevu.com/photographers/photographer.php?id=238



mercredi 30 novembre 2011

Julien Levy




 "Heartbreak" © Julien Levy
"Je ne resterai pas" © Julien Levy
"Heartbreak" © Julien Levy
 "Emprunte les ombres" © Julien Levy

Jeune artiste âgé de 28 ans, Julien Levy partage sa vie entre Tokyo, New York et Paris. 
Ici quelques unes de ses photos qui sont un pan de son travail artistique.  
Se dégage de ses clichés une sensibilité désarmée presque palpable. 
Un rayonnement doux. 
Une prose empreinte de nostalgie et de solitude capable de trouver echo par-delà le cadre photographique. 
Une histoire que chacun peut imaginer un peu sienne.


http://www.julienlevy.com

jeudi 24 novembre 2011

"The Americans" by Robert Frank




Paru dans l’indifférence puis critiqué pour sa vision éloignée du rêve américain, l'ouvrage mythique de Robert Frank a bouleversé l’iconographie américaine. Plus qu’aucun autre, The Americans influença profondément la conception du « livre de photo » et l’œuvre de grands noms du XXème siècle, de Bruce Davidson à Diane Arbus. Un ouvrage d’une grande poésie, récemment réédité à l’occasion de son 50ème anniversaire.

1955. Lorsqu’il rédige sa demande de bourse à la Fondation Guggenheim pour faire l’ «étude visuelle d’une civilisation», Robert Frank a quitté sa Suisse natale et vit à New York. Telle est est la genèse de The Americans, qui reçoit d’emblée l’aval de Walker Evans, Edward Steichen, Alexandre Liberman et Meyer Shapiro.
Embarqué dans une voiture d’occasion, accompagné de sa femme et de leurs deux enfants, Frank réalise en un peu plus d’un an et 48 Etats, quelques 28 000 clichés pris avec un Leica qu’il utilise d’une seule main. Nous sommes en 1956, et ces clichés font figure de commentaire triste sur l’Amérique. Car Robert Frank ne cherche pas à travestir ou à enjoliver ses sujets : il les saisit sur le vif, dans leur environnement et avec leurs codes. Tantôt risibles, tantôt violentes (les photos prises dans les Etats du sud illustrent le racisme ambiant), ses images ont ceci de génial qu’elles réussissent à créer une esthétique forte, fruit de son intuitionLes cadrages sont « décalés », la lumière est contrastée et le grain, qu’il préfère dense, ajoute du caractère et de l’expressivité à sa photographie.
Ce qui deviendra LE livre mythique de la Photographie est d’abord publié en France avec des textes d’Alain Bosquet. Une insertion dont le photographe se débarrasse dans la seconde édition, parue en 1959. Ne resteront alors que les 83 photos que Robert Frank avait minutieusement sélectionnées puis organisées. Présentées seules face à des pages blanches, elles s’imposent à l’œil. Unique trace écrite préservée, la très belle introduction de Kerouac, qui souligne la poésie inhérente de l’ouvrage: « Robert Frank, Suisse, discret, avec ce petit appareil qu’il manie d’une seule main, a tiré de l’Amérique un poème triste qu’il a coulé dans la pellicule ».


http://www.nabbu.com/chronique/theamericans,85.html

mardi 22 novembre 2011

Li Hui







Copyright Li Hui 


Trouvée sur son site:“I want to taste dark water and see crackling trees and wild winds.” - Egon Schiele


http://huiuh.com/

vendredi 7 octobre 2011

Benjamin Béchet

 "Blanche-Neige, 31ans, prostituée" 
copyright Benjamin Béchet
 "Batman, 33ans, pompiste de nuit"
copyright Benjamin Béchet
 "Winnie l'ourson, 53ans, ouvrier journalier dans le bâtiment" 
copyright Benjamin Béchet
 "Spiderman, 36ans, nettoie les pare-brise" 
copyright Benjamin Béchet
"Minnie, 41 ans, femme de ménage" 
copyright Benjamin Béchet


"L' identité est avant tout relationnelle"... C'est à partir de cette conviction que Benjamin Béchet - membre du collectif  Odessa - a choisi de mettre en scène, non sans une certaine ironie, notre rapport à l'autre et plus précisément l'exclusion de l'autre, voir sa négation. Intitulée "Je suis Winnie l'Ourson", cette série force notre regard à interroger notre conscience souvent mise en veille par notre nombrilisme. Elle nous engage aussi à repenser la question de "l'identité", concept maint et maint fois mal repris par ceux qui entendent nous gouverner.

"Construction historique et culturelle, l’identité, comme nous l’enseigne les anthropologues, est fluide, multiple, ouverte et contextuelle. Chacun de nous peux en posséder plusieurs jusqu’à l’infini : une, aucune et cent mille pour citer Pirandello. Mais l’identité est avant tout relationnelle : la définition du Nous passe toujours par la négation de l’Autre. Quand elle tombe dans les mains d’ambitions politiques, les identités se rigidifient sous forme de régionalisme, de fanatisme religieux, politiques ou territoriaux. Et quand l’autre est marginal ou précaire, les conséquences immédiates sont l’exclusion et la violence. " Benjamin Béchet

lundi 3 octobre 2011

Diana Thorneycroft

"Fire Swept Algoma" copyrights Diana Thorneycroft
"Fatal Accident Near Ski Tracks" copyrights Diana Thorneycroft
"Maples ans Bitches with Winnie and the Pooh" 
copyrights Diana Thorneycroft
"Early Snow With Bob and Doug" copyrights Diana Thorneycroft


Originaire de Winnipeg au Canada où elle vit actuellement, Diana Thorneycroft n'a jamais caché son goût pour la provocation, ni sa volonté de bousculer son spectateur. Dans sa série "Group of Seven Awkward Moments", présentée en partie ici, Thorneycroft passe au crible la culture populaire de son pays. Une façon pour elle d'interroger la relation qu'entretient l'identité nationale canadienne avec son territoire.
Avec un humour un peu grinçant, et un talent certain de mise en scène, elle nous présente dans des dioramas dressés sur fond de toiles du groupe des Sept (fameux groupe de peintres canadiens de la première moitié du XXème siècle qui scandèrent la grandeur des paysages du grand Nord) des petites saynettes où des personnages de la culture pop canadienne apparaissent dans des situations accidentelles, au bord de la catastrophe. Ainsi découvre t-on, loin des "images d'Epinal" du grand nord, le père Noel échoué aux bord des pistes de ski... se serait-il pris les câbles des télésièges en cours de vol? 
Ou encore Bob et Doug, deux personnages un peu beaufs d'une série télé très en vogue dans les années 80 qui, habitués à se saouler à la bière, ne réalisent pas qu'ils vont se faire dévorer par une meute de loups... 
Quant à Winnie l'ourson...pas mieux! 


http://dianathorneycroft.com/

lundi 19 septembre 2011

3 ans!!




Travelling by a trois ans! L'occasion de faire un point sur son devenir ( parfois je l'avoue, un peu suspendu par les aléas de mon emploi du temps) et d'écrire, heureuse et un peu fière, que même avec le recul, lorsque je regarde l'ensemble de mes coups de coeur, je n'ai rien à renier! 

Je vais donc tenter de garder ce cap et essayer de toujours vous offrir de quoi émerveiller vos yeux et toucher vos cordes les plus sensibles! Voilà pour mes bonnes résolutions de la rentrée...


Enfin et surtout, ces trois ans sont l'occasion pour moi de vous redire merci à vous, Photographes, qui m'avez accordé vos autorisations et encouragé à poursuivre ma modeste entreprise. MERCI!

A votre écoute si certains avaient des questions ou des commentaires toujours bienvenus!


CCCP by Frédéric Chaubin



Plutôt que d'aborder la fin du monde soviétique sous l'angle visuel de la décadence et de la décomposition, Frédéric Chaubin a choisi celui plus réjouissant de l'utopie. Petit état des lieux de la quatrième époque de l'architecture soviétique (1970-1990).
Rédacteur en chef du magazine Citizen Kdepuis quinze ans, Frédéric Chaubin a l'habitude de parcourir le monde. Lors d’un voyage de presse à Tbilissi en 2003, il tombe sur un livre dédié à l'architecture du temps de la Géorgie soviétique. Intrigué par deux bâtiments en particulier, il décide d'aller les photographier. Cette séance sera la première d'une longue série. Tel un archéologue des temps modernes, Frédéric Chaubin se prend au jeu et entreprend de fouiller les moindres recoins de l’ancien empire pour « dénicher les manifestations hétéroclites de cette architecture différente. Produire un effet de masse en épinglant méthodiquement, l'un après l'autre, ces bâtiments particuliers ». Dans une mise en page chapitrée qui fait la part belle aux images, Cosmic Cosmic Communist Constructions Photographed est le fruit de ce travail de fourmi. Loin des façades uniformes et colossales en stuc des débuts de l'ère soviétique, il met à jour une véritable pépinière de constructions délirantes, disséminées aux quatre coins du défunt empire.
Plus que l’utopie communiste, certaines rappellent curieusement le style baroque, comme ce kiosque à musique du palais Marinsky à Kiev (1981) et son dôme en forme de feuille. D'autres font plutôt penser au futurisme et à l’imagerie du rêve spatial qui envoûtait les esprits de l’époque, tel l’hôtel Droujba (1984), à Yalta. Tout en rondeur, il ressemble à un vaisseau échoué sur les rives de la mer Noire. Ou encore le Palais des cérémonies (1985) de Tbilissi, ancien office de rite profane érigé telle une cathédrale futuriste tendue droit vers le ciel. Chacun des 90 édifices recensés, construits alors que la main mise du Parti déclinait, devient l'occasion de poser un regard différent sur le monde communiste.
Chapeau bien bas, donc, à Frédéric Chaubin, pour nous permettre de découvrir l’extravagance cosmique des architectes du dernier âge soviétique.

Article en ligne sur le site librairie nabbu.com:

dimanche 18 septembre 2011

Alexi Hobbs

 
Instincts and convictions © Alexi Hobb


"Lives and works in Montreal. But loves to travel."
http://www.alexihobbs.com

lundi 12 septembre 2011

De l'air

Cela fait déjà 11 ans que de l'air existe!
La Maison Européenne de la Photographie (MEP) à Paris souffle avec lui ses bougies en lui offrant ses murs pour exposer son remarquable travail de magazine consacré au photojournalisme.
de l'air fait en effet partie des rares titres encore assez audacieux pour préférer aborder les sujets qui traversent nos sociétés plutôt que d'afficher l'actualité à chaud. Ici, photos et textes ne se piétinent pas, ils se complètent. Ici non plus, pas de querelle de chapelle. Les styles et les sujets sont aussi divers que les regards des photographes qui représentent une génération baroudeuse et sensible aux transformations du monde. 
De belle facture et résolument indépendant, de l'air insuffle une brise vivifiante au paysage morose de la presse magazine. Et ça, ça fait du bien!

"Le magazine de l’air est né le 18 avril 2000 à Paris. Il a été créé par Stéphane Brasca, journaliste, âgé aujourd’hui de 40 ans, avec la collaboration de deux photographes, Julien Chatelin et Grégoire Korganow, et d’un journaliste, Daniel Roux, devenu éditeur de journaux à Nice."

"Génération de l'air", à la MEP jusqu'au 25 septembre 2011 
http://www.mep-fr.org/
Site du magazine qui "donne à voir"
http://www.delair.fr

vendredi 9 septembre 2011

"Tendance Floue - Douze pour un" de Cécile Cazenave


Le collectif de photographes Tendance Floue fête cette année ses 20 ans. L'occasion pour la célèbre collection Photo Poche de consacrer son 132ème numéro à cette aventure humaine et artistique. Tendance Floue rejoint ainsi le rang des grands Cartier-Bresson, Saul Leiter et Duane Michals.
Chronique à lire en ligne sur le site librairie Nabbu.com
http://www.nabbu.com/chronique/tendance-floue,132.html

lundi 5 septembre 2011

Claudine Doury


"Sasha" copyrights Claudine Doury
"Peuples de Sibérie" copyrights Claudine Doury
  








"Loulan Beauty" copyrights Claudine Doury 
Claudine Doury porte son regard de photographe sur le temps qui rythme la vie des peuples qu'elle a rencontrés au cours de ses voyages. Un regard qui touche tant par la beauté inhérente des sujets qu'elle saisit, que par la délicatesse des cadrages qui composent ses images.  
Dans sa série intitulée "Sasha", elle choisit de photographier sa fille pour illustrer la métamorphose de l'adolescence. Se livre à nous, un éventail de situations où la poésie prend son souffle dans l'intime.


Claudine Doury vit à Paris. Elle est membre de l'agence Vu.


http://www.claudinedoury.com