lundi 20 octobre 2008

Gregory Crewdson

Untitled (Ophelia) © Gregory Crewdson, 2001

Untitled (Mapple Street from Beneath the Roses)© Gregory Crewdson, 2003

Twlight © Gregory Crewdson, 2001

Untitled (North by Northwest) © Gregory Crewdson, 2001

Untitled (Sunday Roast from Beneath the Roses) © Gregory Crewdson, 2006

Photographe- dramaturge, Gregory Crewdson construit ses photos telles des scènes de films qu’on prendrait en cours de route et où seuls quelques détails laissent imaginer un scénario. Le rêve américain et le modèle puritain sont les plus mis à mal dans ces images qui paraissent tels des zooms centrés sur leurs revers. Entre réel et fantastique leur atmosphère procure généralement un sentiment d’étrangeté et parfois même de malaise.
Pour la réalisation de ses photos, Gregory Crewdson a recourt aux moyens pharaoniques d’Hollywood. L’ensemble de la mise en scène précisément scénarisée est ainsi toujours confié à une armée de décorateurs, de maquilleurs, d’éclairagistes et de stylistes.
Dans cette démarche minutieuse, le photographe accorde à la lumière une place primordiale. C’est elle qui donne à l’image sa tension dramaturgique et le sentiment de partager avec les personnages en scène un moment de solitude ou d’attente clé. La scène est ensuite photographiée à la chambre 20x25.

Outre le peintre Edward Hopper, le photographe Jeff Wall et quelques grands réalisateurs américains tels qu’Alfred Hitchcock, David Lynch ou Douglas Sirk qui inspirent son travail, Gregory Crewdson raconte que ses images sont également nourries du souvenir des confidences des patients de son père psychanalyste.

http://www.luhringaugustine.com/index.php?mode=artists&object_id=66

mardi 14 octobre 2008

Rinko Kawauchi


Série "Utatane"© Rinko Kawauchi, 2001



Série "Aila"© Rinko Kawauchi, 2003


Série "Cui cui"© Rinko Kawauchi, 2005

Invitée de Martin Parr aux Rencontres d’Arles de 2004, Rinko Kawauchi est l’une des photographes japonaises (1972) les plus talentueuses de sa génération.


À travers ses photos, Rinko cherche à capter l’âme ou l’aura de ses sujets (cf. interview avec Masakazu Takei, éditeur à Tokyo, décembre 2006). Comme une mise en abyme, ses observations poussées révèlent les détails des détails qui nous entourent, faisant surgir la poésie inhérente et insoupçonnée de notre environnement. Dans ses images délicates, la lumière douce participe à cette révélation sensible du quotidien qui, au centre de ses images, devient objet principal.


Rinko Kawauchi travaille le plus souvent avec un Rolleiflex en 6x6.


http://www.priskapasquer.de/en/exhibitions/rinko_kawauchi/
http://fondation.cartier.com