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Untitled (Ophelia) © Gregory Crewdson, 2001
Untitled (Mapple Street from Beneath the Roses)© Gregory Crewdson, 2003
Twlight © Gregory Crewdson, 2001 Untitled (North by Northwest) © Gregory Crewdson, 2001
Untitled (Sunday Roast from Beneath the Roses) © Gregory Crewdson, 2006
Photographe- dramaturge, Gregory Crewdson construit ses photos telles des scènes de films qu’on prendrait en cours de route et où seuls quelques détails laissent imaginer un scénario. Le rêve américain et le modèle puritain sont les plus mis à mal dans ces images qui paraissent tels des zooms centrés sur leurs revers. Entre réel et fantastique leur atmosphère procure généralement un sentiment d’étrangeté et parfois même de malaise.
Pour la réalisation de ses photos, Gregory Crewdson a recourt aux moyens pharaoniques d’Hollywood. L’ensemble de la mise en scène précisément scénarisée est ainsi toujours confié à une armée de décorateurs, de maquilleurs, d’éclairagistes et de stylistes.
Dans cette démarche minutieuse, le photographe accorde à la lumière une place primordiale. C’est elle qui donne à l’image sa tension dramaturgique et le sentiment de partager avec les personnages en scène un moment de solitude ou d’attente clé. La scène est ensuite photographiée à la chambre 20x25.
Outre le peintre Edward Hopper, le photographe Jeff Wall et quelques grands réalisateurs américains tels qu’Alfred Hitchcock, David Lynch ou Douglas Sirk qui inspirent son travail, Gregory Crewdson raconte que ses images sont également nourries du souvenir des confidences des patients de son père psychanalyste.
http://www.luhringaugustine.com/index.php?mode=artists&object_id=66
Série "Utatane"© Rinko Kawauchi, 2001
Série "Aila"© Rinko Kawauchi, 2003
Série "Cui cui"© Rinko Kawauchi, 2005
Invitée de Martin Parr aux Rencontres d’Arles de 2004, Rinko Kawauchi est l’une des photographes japonaises (1972) les plus talentueuses de sa génération.
À travers ses photos, Rinko cherche à capter l’âme ou l’aura de ses sujets (cf. interview avec Masakazu Takei, éditeur à Tokyo, décembre 2006). Comme une mise en abyme, ses observations poussées révèlent les détails des détails qui nous entourent, faisant surgir la poésie inhérente et insoupçonnée de notre environnement. Dans ses images délicates, la lumière douce participe à cette révélation sensible du quotidien qui, au centre de ses images, devient objet principal.
Rinko Kawauchi travaille le plus souvent avec un Rolleiflex en 6x6.
http://www.priskapasquer.de/en/exhibitions/rinko_kawauchi/
http://fondation.cartier.com
Série "Locations" , 2007© Yeondoo Jung Série "Wonderland" , 2004-2005© Yeondoo Jung Artiste coréen basé à Séoul, Yeondoo Jung compose des univers à sa guise entre réel et artifice, sans jamais utiliser de techniques de post- production.
Ainsi dans Locations, lumière, cadrage et mise en situation donnent le sentiment de voir des scènes tirées de films ou de peintures. Mais c’est surtout du pouvoir de l’imagination, du rêve et de sa propre vie que l’artiste tire la majeure partie de son inspiration.
Dans Wonderland, Yeondoo Jung utilise cette fois comme canevas des dessins d’enfants qu’il a récoltés dans les maternelles de Séoul. Ces dessins, nourris d’imagination sans limite, sont la base des mises en scènes improbables qu’il orchestra ensuite avec de jeunes lycéens.
Yeondoo Jung s’exprime également au moyen de la vidéo à l’exemple de Documentary Nostalgia (2008). Sorte de mise en perspective de sa vie, ce film est un enchaînement de 6 décors familiers modifiés par l’intervention chorégraphiée de techniciens ou d’acteurs.
Yeondoo Jung a reçu le prix de l’artiste de l’année 2007 du musée d’Art Contemporain de Séoul.http://www.yeondoojung.com
Serie "Imaginated states and desires: a Balkan journey"
© Vanessa Winship Serie "Black sea between chronicle and fiction, part 1 and 2"
© Vanessa Winship
Serie "Sweet nothing: rural schoolgirls from the borderlands of Eastern Anatolia"
© Vanessa Winship
L'œil rivé sur les Balkans qu’elle photographie avec l’Asie mineure et les pays de la mer Noire depuis 1999, Vanessa Winship raconte, toujours en noir et blanc, la vie là-bas. A l'image de ces régions sinistrées par les guerres nationalistes et les politiques d’industrialisation intensives, les questions d'identité et de frontières hantent ses photos. Celles-ci témoignent des conséquences de cette histoire violente pour les hommes, l'environnement, et les nouvelles générations qui n’ont pas choisi et subissent.
Beaucoup d'images de Vanessa Winship décrivent des lieux désolés et des situations indigentes. Les autres démontrent en contrepoint que les "rites traditionnels" sont autant d'occasions d’échapper un instant à la réalité ( baptême, baignade, spectacle de danse, match sportif…).
“Ce qui m’intéresse, explique la photographe, c’est de raconter l’Histoire au moyen d’images. Et puis il y a la notion d’identité. Comment une identité, une appartenance s’exprime. Je m’attache aux rêves, aux désirs, à la mémoire, que ce soit au niveau individuel ou collectif. Mes images sont aussi le témoignage du présent, avec ses conflits. Je ne m’en affranchis pas, je veux simplement laisser voir la présence de références historiques ou mythiques.” (cf.Courrier international du 3 juillet 2008)
Vanessa Winship a rejoint l’Agence Vu en 2005.
http://vanessawinship.com