lundi 16 novembre 2009
Photography Now
vendredi 13 novembre 2009
Anders PETERSEN
A 17 ans, Anders Petersen s’envole pour l’Allemagne où il séjourne quelques temps à Hambourg pour apprendre la langue et s’essayer à l’écriture et la peinture. Ce n’est que 5 ans plus tard qu’il découvre la photographie avec Christer Stromholm et choisit de s’inscrire à l’Ecole de photographie de Stockholm où ce dernier enseigne.
En 1967, Anders Petersen retourne à Hambourg. Là, il commence à photographier le Cafe Lehmitz fréquenté par les prostitués et les paumés du quartier. Ce sujet l’occupera pendant 3 ans et c’est dans ce lieu qu’il présente sa première exposition en 1970.
Ce travail d’immersion Anders Pertersen le réitère pour tous les sujets qu’il aborde. Qu’il s’agisse de celui de la prison, de l’hôpital psychiatrique, de Venise de Paris ou de sa région natale.« Je sais que pour faire de bonnes photographies, pour être à la distance juste, il faut que j’aie un pied dedans et un pied dehors. Mon problème, c’est que je finis toujours par avoir les deux pieds dedans ! »
Toujours en noir et blanc, ses clichés dépeignent ainsi avec sensibilité des existences souvent marginales ou occultées par la société « normale ». Ses images, publiées régulièrement dans des monographies, interpellent tant par leur beauté que par la réalité crue qu’elles décrivent sans détour.
Fidèle à ses racines, il possède depuis 20 ans son propre labo photo à Stockholm où il développe et tire toujours lui-même ses images.
En 2003 Anders Petersen a été élu “Photographe de l’année” par les Rencontres d’Arles.
dimanche 8 novembre 2009
Chino Otsuka
Série "Tokyo 4-3-4-506" copyrights Chino Otsuka
Née à Tokyo, Chino Otsuka vit aujourd’hui à Londres. Partie de son pays à l’âge de 10 ans, elle a étudié la photographie et la vidéo à l’Université de Westminster, puis à la Royal College of Art.
Fruit d’un travail de réflexion, ses images prennent la forme d’histoires qu’elle raconte et où elle se met souvent elle-même en scène pour explorer et interroger les thèmes de l’identité, du déracinement et de la mémoire.
Sous la forme de mises- en- scène travaillées, les photos de Chino Otsuka sont le plus souvent prises sur des lieux qu’elle a connus dans sa vie partagée entre la culture nippone et la culture occidentale. Ce choix de mise en abyme apporte à son travail une dimension très personnelle qui se reflète dans l’esthétique sensible et belle de ses photos.
Un livre « Imagine finding me » a été édité chez Trace editions.